Test: Alone in the Dark

Un survival-horror bloqué dans le passé ?

Alone in the Dark est un jeu survival-horror psychologique en vue à la 3ème personne, développé par Pieces Interactive et édité par THQ Nordic.

Disponible depuis le 20 mars 2024 sur Playstation 5, Xbox Series X/S et PC.

Scénario :

Entrez dans le manoir Derceto, un asile psychiatrique entouré d’intrigues, qui cache un terrible secret.

Edward Carnby, un détective privé, et Emily Hartwood, sa cliente, se lancent dans une quête de réponses : Emily, pour résoudre le mystère de la disparition de son oncle Jeremy Hartwood, et Edward, pour mener la plus difficile de ses enquêtes…

Test :

Cette année 2024, mais surtout ce mois de mars est très condensé niveau sorti de jeux vidéo.

Difficile de faire son choix parmi : Dragon Dogma 2, Rise of the Ronin, Princess Peach Showtime ou encore Alone in the Dark.

Il y en a pour tous les goûts et tous les âges !

Le jeu débute par un choix, celui de choisir votre protagoniste principal.

Vous avez le choix entre le détective Edward Carnby (interprété par l’acteur David Harbour) ou bien Emily Hartwood (interprété par l’actrice Jodie Comer).

Est-ce que le choix du personnage impacte l’histoire ?

Et bien non, seule quelques cinématiques et passages seront différents mais pour le reste c’est la même chose.

Les mêmes énigmes, les mêmes lieux à explorer, les mêmes boss à combattre,…

Votre choix fait, c’est le début de votre enquête dans le manoir Derceto et au delà !

Scénario et Ambiance :

Alone in the Dark s’inspire du premier jeu de la licence sorti en 1992 en proposant une histoire nouvelle.

Il n’est donc pas un remake, c’est plus une réadaptation de l’œuvre originale.

Alone in the Dark vous propose à travers son scénario d’enquêter sur la disparition de Jeremy Hartwood, l’oncle d’Emily.

Vous devez donc explorer et fouiller le manoir Derceto pour trouver des objets afin de résoudre des énigmes qui vous permettront de faire avancer votre enquête.

Au fur et à mesure de votre avancement, vous allez devoir enquêter sur une étrange secte implanter dans l’asile.

Votre enquête prend alors une tout autre tournure, un monde parallèle, des monstres et créatures étranges qui n’hésiteront pas à vous tuer et bien pire se dissimule dans l’asile !

Personnellement, j’ai trouvé le scénario intéressant, on ne s’ennuie pas tout au long du jeu.

Même si, il est difficile par moment de bien comprendre le déroulement de l’histoire et son lore même en lisant les nombreux documents récupérer.

Le jeu se conclut en 8-10 heures pour une première partie et 15 heures pour les 2 personnages principaux.

Il y a 5 fins possibles, 2 principales et 3 annexes.

L’ambiance est vraiment excellente ! Horrifique, menaçante et pesante.

Le manoir Derceto parait calme et accueillant, mais ne vous fiez pas aux apparences, elles sont parfois trompeuses !

Le jeu est immersif par son ambiance sonore. Beaucoup de petits bruits, de chuchotements, de grincements, le tonnerre et la pluie qui accentue l’immersion du jeu.

Musiques et Doublage :

Les musiques sont plutôt discrètes, mais collent parfaitement au thème du jeu et accompagnent à merveille votre exploration.

Le doublage FR est lui aussi excellent ! Je vous recommande vivement de faire le jeu en VF.

Pour nos deux protagonistes principaux, on retrouve Adeline Chetail (Zelda, Ellie de The Last of Us, Mei d’Overwatch et bien d’autres) pour Emily Hartwood et Stéphane Pouplard (voix française de l’acteur David Harbour) pour Edward Carnby

Malheureusement, la synchro labiale est à revoir.

Graphismes :

Alone in the Dark offre une expérience plaisante avec des graphismes et effets digne des jeux d’aujourd’hui.

Mais il est vrai que l’on s’aperçoit rapidement des limites du jeu.

Ça manque de finesse au niveau des visages et des expressions faciales.

L’optimisation est aussi à revoir, des ralentissement peuvent apparaître et entaché le rythme du jeu.

Je trouve aussi dommage qu’aucun mode photo ne soit pas présent.

Enigmes et Bestiaire :

Les énigmes du jeu ne sont pas bien compliquées mais malheureusement répétitives.

Car en effet, bien qu’au premier abord, les premières énigmes paraissent sympathiques, vous allez vite vous rendre compte que celles qui suivent sont très similaires dans leur déroulement et dans leur résolution.

Vous aurez besoin d’un code pour ouvrir un coffre-fort, d’une clé pour ouvrir une pièce spécifique ou encore un puzzle pour former une image précise.

Lors de votre enquête, vous trouverez des artefacts plus ou moins bien cacher qui vous permettront d’en apprendre davantage sur lore du jeu.

Le bestiaire est limité puisqu’il se résume à 5 ennemis de base que vous rencontrerez tout au long de votre enquête.

Autant vous dire, que l’on fait rapidement le tour des différentes entités !

Gameplay :

Les combats, c’est le gros point noir de ce Alone in the Dark.

Le personnage que vous contrôlez est très lent (même en courant) et peu maniable. En plein combat c’est encore pire.

Les esquives ne sont pas intuitives, il est très facile de prendre des dégâts même en ayant esquivé le coup de l’ennemi.

En plus de cela, les ennemis vous attaquent souvent dans des zones assez restreintes, ce qui accentue ces défauts.

Lors de votre enquête, vous aurez à votre disposition une petite panoplie d’armes à feu (pistolet, fusil à pompe, mitrailleuse et pistolet de détresse) et d’armes blanches (hache, pelle, marteau, pioche,…).

Il est assez difficile d’être à court de balles, car elles sont disséminées un peu partout (coffre, tiroir, dans un carton, sur un banc,…).

Pour vous soigner, vous trouverez des flasques d’alcool (elles sont trouvables aux mêmes endroits que les balles). Elles vous redonneront une partie de votre barre de vie.

Tuer des ennemis ne rapporte aucun loot, le jeu est un survival-horror à l’ancienne et pas shooter.

Personnellement, j’aurais aimé récupérer quelque chose en récompense sur les cadavres des ennemis, pas des balles ou du soin, mais plutôt des artefacts (au lieu de les retrouver cachés un peu partout).

Ce qui inciterait le joueur à se servir des différentes armes.

Si je compare au remake de Resident Evil 2 qui est très similaire.

Il offre un gameplay aux armes à feu vraiment réussi et un placement d’ennemi incitant le joueur à adapter son gameplay en conséquent (se servir de ses armes ou bien fuir).

Ce qui malheureusement n’est pas toujours le cas avec ce Alone in the Dark.

En plus de cela, les ennemis normaux n’ont pas de points faibles (la tête par exemple).

Il suffit de tirer ou taper n’importe où et en 3-4 balles/coups, le monstre est vaincu.

Verdict :

Alone in the Dark pioche des idées par-ci par-là mais ne les exploite pas assez.

Il possède des défauts bien trop présents qui peuvent rebuter le joueurs à y jouer.

Le choix du personnage principal, mais qui n’ajoute rien à l’histoire en dehors de quelques cinématiques, c’est vraiment dommage.

Ainsi qu’une durée de vie bien trop courte.

Il ne révolutionne rien dans son genre, reste bloqué dans le passé mais est tout de même une bonne expérience à faire au moins une fois.

Que cache réellement l’asile Derceto ?

Laisser un commentaire